J’ai fait le programme Odyssée en 2018, avec trois collaborateurs, alors que j’avais un désir de créer une utilité sociale à l’entreprise que je dirigeais. J’ai suivi ce programme afin de nourrir mon cheminement et de pouvoir discuter avec d’autres dirigeants qui se posaient les mêmes questions de l’impact de leurs actions en face des enjeux du modèle capitaliste. Je suis plus utopique que la moyenne des gens.
L’Odyssée m’a donné l’opportunité de rêver mon entreprise idéale, de confirmer et d’amplifier mes intentions.
J'ai trouvé dans les participants et dans les intervenants des personnes engagées et positives qui nous donnent l’espoir que nous pouvons changer le monde dans le contexte un peu noir dans lequel nous vivons.
Au départ, je voulais agir pour résoudre toutes les misères du monde jusqu’à ce que j’ai ce déclic : il nous fallait réconcilier nos missions, trouver l’alignement entre business et impact. L’assurance, ainsi que la banque, c’est le système lymphatique et le squelette du système capitaliste. Donc, agir au cœur même de ce système est fondamental pour construire une économie plus juste et plus durable.
Il nous fallait réconcilier business et impact
Concrètement, aujourd’hui, nous avons une société de conseil Seabird qui aide les organisations d’assurances à se transformer et une fondation actionnaire Seabird Impact qui agit pour développer une assurance inclusive et durable. Il s’agit d’un écosystème économique et philanthropique qui revisite l’entreprise capitaliste pour lui donner un souffle nouveau. L’entreprise à mission, c’est déjà une étape, mais la détention actionnariale, c’est l’étape ultime.
Vous alignez les intérêts de vos actionnaires avec ceux de votre entreprise à mission. On est dans un écosystème durable : la fondation reçoit une part substantielle de la richesse créée par l’activité commerciale et agit pour le bien commun dans le secteur de l'assurance. Il y a du boulot !