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Que faire si on est désespéré face aux résultats de l’élection présidentielle ?

15/04/2022
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Après gueule de bois : la renaissance

Comme beaucoup de Français nous nous sentons en “gueule de bois” après ces élections : les enjeux environnementaux n’ont occupé que 5% de l’espace médiatique pendant toute la campagne et les deux candidats finalistes ont des programmes qui sont loin, très loin d’être à la hauteur de ces mêmes enjeux.

Face à ces nouvelles, nous pourrions nous laisser entraîner au désespoir. Mais ce que l’on entend surtout autour de nous chez Ticket for Change depuis 8 ans, c’est une formidable envie d’agir, un besoin de savoir où diriger ses forces, son énergie : 94% des Français ont envie de contribuer à résoudre un enjeux de société : c’est énorme (étude Occurrence & Ticket for Change) !

Et plus que jamais nous avons un rôle à jouer, nous avons du pouvoir, et ce pouvoir va bien au-delà d’un vote tous les 4 ans. Comme le dit Thomas Wagner, activiste et vulgarisateur scientifique : “le meilleur moment pour lutter contre le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité, c’était il y a 50 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant. Pas dans 3 ans, ni dans 10. Maintenant.” Il existe de très nombreuses manières d’agir : dans sa vie quotidienne, aux législatives, en donnant de son temps ou de son argent pour une association. 

Le travail : le plus fort levier d’action à l’échelle individuelle ?

Chez Ticket for Change, nous sommes convaincus que la manière la plus efficace et impactante d’agir se situe au niveau de notre travail. Et nous ne sommes pas les seuls à penser ainsi : une étude de Carbone 4 parue en 2019 cherchait à établir les responsabilités et les pouvoirs des individus, des entreprises et de l’État face à l’urgence climatique. Sa conclusion est sans appel : même avec un comportement individuel « proprement héroïque » de tous les Français nous ne pouvons espérer une baisse de l’empreinte carbone que de 25 % par rapport à ce qu’elle devrait être pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris. Les 75 % restants sont du ressort de l’État et des entreprises. 

La bonne nouvelle ? Nous ne sommes pas que des consommateurs ! Nous sommes aussi l’État et les entreprises. Nous sommes leurs salariés, leurs dirigeants, leurs fournisseurs, leurs clients, leurs partenaires… Là est notre véritable pouvoir. Nous travaillons tous 80 000 heures dans notre vie. Le choix de notre travail est donc une vraie décision politique, bien plus importante peut-être que celle de voter pour nos dirigeants.

Tout le monde devrait avoir la possibilité de s’engager dans une carrière à impact, et le sens au travail n’est pas un problème de riche, comme le démontre bien Ludovic de Gromard, CEO de Chance dans cet article. Mais bien sûr il est plus facile pour des personnes ayant un certain revenu et niveau social de se reconvertir et de prendre certains risques. À chacun et chacune donc de se demander quelle est sa marge de manœuvre, et comment il ou elle peut mettre son travail au service des enjeux de sociétés : soit en changeant de travail, soit en le faisant évoluer. Il existe des dizaines, des centaines d’exemples de ces acteurs de changement qui montrent que c’est possible partout dans le monde.

Comment passer à l’action ?

En savoir plus
Adèle Galey
Sensibilisation et co-fondatrice
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